Qu’est-ce la littérature si ce n’est un manifeste violent pour dire qui on est ? Qu’est-ce la littérature si ce n’est crier sa vie, exprimer un regard personnel, sans protocole, sur les choses ? Qu’est-ce un écrivain si ce n’est quelqu’un qui se révolte, quelqu’un qui témoigne, qui cherche la vérité, quelqu’un qui va tenter de s’approprier le temps, de « voyager avec lui », de l’investir, de le réinventer, de l’anticiper même comme l’avait Bret Easton Ellis dans Glamorama, -qui avait « prévu » 3 ans avant – les attentats du 11 septembre- ?
Que peut le texte littéraire sans le recours aux symboles, à la fiction, à la poésie, et l’écrivain sans l’organisation cohérente entre ces trois choses ? Ecrire suppose, en effet, une tentative d’inscription dans une éternité, et l’écrivain s’assigne à capter ce qui n’existe pas, à capturer ce qui n’est pas détectable.
Son travail d’écriture est une permanence floue qui transcende les limites du temps. Pour la lecture, c’est le même constat. Lire, comprendre un texte, supposent à la fois le constat de la distance temporelle, mais aussi la tentative de dépasser celle-ci. La mémoire est une rencontre des temps qui nie le principe de succession. C’est bien parce qu’elle peut vaciller, ou être totalement désorganisée que toute littérature doit être lue et pensée selon des modes qui rendent impertinentes les catégories temporelles. Le désir d’éternité est une ambition, l’éternité est une grâce.

Les exilés de la dictature
Paru au Lys Bleu Editions en août 2020

Le goût de la politique
En librairie depuis fin mai 2020

Emmanuel Macron, mon futur antérieur
Mai 2016 – Novembre 2018

En Marche ! Une histoire Française

Jean-Marc Parisis – Duetto

François Mauriac – Duetto

Ton visage entre les ruines

Les causes éperdues

Mal de mer

Amours mortes

Je suis comme vous
Récit – témoignage